En exclu le début de la version re-masterisée!!
Tandadadam!! XDDDD
Prologue-Leena
Je retins mon souffle. Je pénétrais enfin dans la grande université-pensionnat de la côte du New Jersey, a Atlantic City. Encore des mois que je devrais passer sans mes anciennes amies de mes anciens lycées auquel je m’étais tous habitués…pour rien. Pourquoi étais-je allée dans cette faculté ? Je me demandais bien pourquoi mes parents avaient tellement insister pour que j’aille dans celle-ci précisément. On pouvait dire que le lieu était plus que nippant, avec tout ses casinos et ses boutiques pour célébrités. Mais le paysage était beaucoup plus attrayant au niveau de la mer, ce qui pouvait changer mon point de vue antipathique sur cette ville. Cette, nouvelle, ville. Je commençais la journée par un cours de sciences politiques, car je cherchais a devenir Journaliste. Le hall était grand et spacieux, bordé de part et d’autre de tapis luxueux et de décorations hors de prix, en passant du parterre en marbre au papiers-peints diaboliquement somptueux, bien que ce ne fut pas encore du degré Harvard . J’observai, descriptais chaque détail. Comme une enfant dans un magasin de jouet, je montais au deuxième étage, croisant divers étudiants, tandis que moi, comme un somnambule, je divaguais dans les couloirs pour trouver la bonne salle. J’entrai dans la mansarde et me planta au deuxième rang. Je soupirais en envoyant mon sac sur le bord de ma chaise et m’asseyais rapidement. Une silhouette se posta près de moi. Une jeune fille, semblant avoir le même âge que moi, aux grand yeux bleus ravis et au visage fin m’adressait un regard radieux, encadrés d’une chevelure rousse flamboyante tombant en ondulation sur ses bras. Son expression et les traits de son visages étaient doux comme ceux d’une mère et a la fois excités et joyeux, quelques taches de rousseurs apparaissant adorablement sur son nez. Une tête de plus…
-Salut !Je m’appelle Alya. Je peux mettre a côté de toi ?
-Bien sur, dis-je en lui souriant.
Cette fille était gentille. Elle fut douce et calme avec moi, et j’avais rarement vu tant de respect dans la façon de s’exprimer. Mais ça n’en changeait pas plus que je ne devais pas faire la moindre confiance a aucune personne ici. Ca avait déjà assez mal tourner les années précédentes. Etais-je ridicule ? Je ne sais pas. Mais ma vie était déjà suffisamment pitoyable pour qu’elle ne le soit davantage. Ayant passer plus des trois quarts de ma vie dans des pensionnats, délaissée totalement par mes parents comme un vieux débris, j’avais pourtant fini par me rendre utile et a finalement mener une vie mure et très indépendante, bien que ce ne soit venu vite. Alors que je rêvassais bêtement, un filet de bave au coin des lèvres en pensant aux derniers films de divers célébrités masculines , la sonnerie retentit comme des cris horrifiants dans mes oreilles, et je devais poursuivre mes cours. Heureusement que la rouquine était la…La matinée défila a toute vitesse. Déjà midi .Vu que le flunch d’a côté de n’était pas encore ouvert, je pus m’aventurer a la plage avec elle. Une vingtaine d’étudiants jouaient aux cartes ou faisaient leurs devoirs sur le sable, le soleil caressant leurs peaux ambrées.
-C’est sympa ici !La côte du New Jersey est plus agréable que je ne le pensais, s’exclama Alya, regardant loin devant elle, ne jetant aucun regard aux autres étudiants qui l’observaient curieusement. Au fait, tu as quelqu’un avec toi dans ta chambre ?dit-elle en jetant un coup d’œil vers moi.
-Heu non…dit-je piteusement.
-Moi non plus…, dit-elle sur un ton abattu.
Un court silence s’installa. Nos rires le remplaça bientôt, rafraîchissant l’ambiance. Quelques minutes plus tard, Alya inscrivait son nom dans la rangée de ma chambre, a l’accueil de l’Université. De se séparer serait dur, mais d’être seule l’était bien plus, et elle me semblait un peu différentes des autres .Peut-être que je me faisais des idées…Mais pas le temps d’y penser.. Le soir venu, nous passâmes la soirée a parler de nous. Quelles égocentriques, pourraient-on dire, mais nous étions juvéniles, insouciantes et ingénues. Nous avions toutes les deux dix-huit ans, mais elle était étrangement peu cultivée sur les phénomènes d’aujourd’hui . Qu’importe. Je lui montrais mes anciens agendas, et toutes les vieilles photos qui me rappelèrent de nombreux souvenirs, autant de bons, que de mauvais. Je lui racontais divers soirées qui avaient finis en vrille, les bouteilles des vodka cachées dans le contre-fond d’une armoire, les jeux de cartes infinissables, les divers garçons rencontrés puis quittés, les centre commerciaux impressionnants, les jets privés et les rendez-vous ratés ou paradisiaques fondaient une grande partie de que j’avais vécu les étés précédents ainsi que mon temps libre les trois années précédentes. Malgré ça, je n’osais pas lui parler du mal que j’avais eu a décrocher une bourse ainsi que l’absence continuelle de mes parents dans ma vie. Nous finîmes la soirée a parler plus sérieusement des garçons. Tant qu’on y était, pourquoi ne pas parler du sujet qui nous rendaient encore plus niaises que nous ne l’étions ? J’appris qu’elle aimait un certain Ethan, qui l’avait aider un jour en mer. Elle me raconta comment il lui avait demander comment elle allait, et comment il l’avait regarder. Moi, je lui racontais avec accablement qu’aucun ne me plaisait pour le moment. Et c’était tant mieux, tiens ! Mais nous arrêtâmes bientôt de parler de ce sujet a sens unique et tombâmes comme des mouches dans nos lits. Le lendemain matin, je courrais dans les couloirs. J’avais une minute de retard, et si je ne trouvait pas la salle dans trois secondes, je pouvais aménager ma tombe. Un joli canapé zébré serait sympa et s’accorderait parfaitement avec le bois verni. Je croisai alors un grand jeune homme aux cheveux blonds en bataille, se dirigeant dans le sens inverse, l’air rêveur et un bloc de feuilles sous le bras.
-Heu, pardon, tu ne saurais pas ou est la salle de Littérature 2 ?demandais-je.
Le garçon me regarda bizarrement, comme s’il semblait me reconnaître.
-Oui. Au fond du couloir a droite, la première porte, dit-il en désignant du pouce la direction, ne cessant de m’observer.
-Merci !
Puis, après un signe de la main, il tourna les talons. Charmant, ce mec, et mignon. Quoi qu’il paraissait un peu curieux. Avant que je n’eus le temps de m’attarder la-dessus, je déboulais dans la pièce et vécut mon premier et stupéfiant cours de prose.
Le soir, une fête était donné au bord de la plage. Alya m’avait maquiller, les yeux dans le vide et dans les vapes, manquant de me crever un œil avec le crayon à yeux et de m’étouffer avec le gloss. Lors de la soirée, je la vit converser avec le jeune blond que j’avais croisé. C ‘é tait certainement Ethan. Sa décadence affligeante s’expliquait . A un moment, j’en eus marre de l’odeur imposante de l’alcool et me retirais dans les rochers, où l’on avait une magnifique vue sur la mer. Le crépuscule se présentait rapidement, ne laissant que des silhouettes sur l’eau grisâtre de l’océan accompagné de vagues blafardes et féroces.
Je montais sur quelques rochers, pour guetter de plus haut l’océan. C’est alors que je vis devant moi la silhouette d’un jeune homme se découper derrière le ciel brumeux. Il était grand et robuste. Le vent emportait ses cheveux châtains ébouriffés dans ses yeux, et m’empêchais de voir son visage. J’hésitais une minute a venir le rejoindre, et restais, gênée, a quelques mètres. Ce fut lui qui tourna la tête. Il me fixa quelques secondes, avant de me dire.
-Bonsoir.
-Bonsoir…
Il reporta son regard sur l’océan. Je me retrouvais très vite près de lui. Son visage ne me laissait pas insensible. Pas du tout. J’avais même du mal a tenir en place. Il paraissait un peu mystérieux, toutefois. Le ciel était rose et mauve, une once de jaune orangé les illuminant. Je considérais ce spectacle en silence.
-Les astres des rêves sont toujours présents derrière les nuages…
Je me tournais vers le jeune homme. Il fixait toujours avec intensité le paysage océanique.
-Tant qu’ils existeront, nous auront toujours une chance de survivre a ce monde.
Quezaco ?Ces paroles me parurent étranges. Je transcrivais mon regard vers le ciel peint de couleurs ardentes. Ce qu’il avait dit était pourtant plus que lyrique, cela paraissait réel.
-Si seulement les rêves suffisaient…
Je me prenais au jeu. Il m’écouta , laissant son attention dirigé vers le dôme du crépuscule.
-Je m’appelle Mathias, déclara t-il soudain.
-Moi, c’est Leena.
Il tourna rapidement la tête, d’un semblant étonné. Il me considéra du fond des yeux et m'adressa un regard radieux.
-Enchanté, Leena.
Il garda le silence quelques secondes, avant de dire.
-Je suis désolé, tu as dut me trouver bizarre, dit-il avec un petit rire nerveux.
-Pas du tout, dit-je en haussant les épaules.
-Je me laisse souvent emporter par les belles choses.
Je lui sourit dans son dos. Manque de chance, il tourna la tête a ce moment précis. Alors qu’il me souriait a son tour, je ne put m’empêcher de m’empourprer. Sa présence mystérieuse mais solaire et agréable était réconfortante. C’était bien le genre de garçon a sortir avec des jeunes filles vivant dans les Hampton, milliardaire et ayant toujours sous la main leur dernier sac Gucci dernière tendance...En tout cas, ces belles fossettes de chaque côté de ses joues n’avait pas du ne pas laisser placide que moi. Je me captivais désormais silencieusement a un groupe se dirigeant vers la mer, habillés entièrement. C’était étrange, mais je n’y fit pas attention.
-Suis-moi, me dit Mathias en partant vers un chemin rocailleux entouré d’haute herbes qui s’ effleuraient entre elles au rythme du vent.
Je sortais de ma transe. Curieuse, je le suivit. Il me mena jusqu'à une crique pas bien loin, ou une vue sublime et gaie sur les îles de la côte s’étendait. En dessous de nous, une falaise rocheuse nous retenait.
-C’est beau…dit-je en ne lâchant pas des yeux l’eau azur.
-N’est-ce…
Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase. Nous entendîmes des aboiements, et des brisements de verre . Une bande d’étudiants ivrognes lançait des injures en parlant de certains de leurs professeurs, mots que je ne citerait pas. En nous voyant, ils se rapprochèrent.
-Ouh…Qu’est-ce que je vois ?Oh, une charmante étudiante aux cotés d’un …, commença l’un d’eux, avant de boire une nouvelle gorgée d’alcool.
-Si c’est pas mignon ! J’ai jamais pu avoir tant de chance…
-C’est de leur faute !dit un d’autre qui ne tenait pas debout , marchant d’un pas chancelant.
- Vous êtes complètement fous…murmurais-je sèchement.
Tandis qu’ils s’approuvaient, ne faisant pas attention a ma remarque, ils se rapprochèrent de nous en grognant. Le chien retroussa férocement ses babines et commença a aboyer. Il mordit le mollet de Mathias, celui-ci secouant nerveusement le pied, ses crocs plantées dans son mollet. Je le regardais d’un air paniqué. Un autre se rapprocha de moi et saisit mon poignet et commença a le resserrer, ses yeux injectés de sang me regardant profondément. Je n’aurais pas pu prévoir ça…
Il n’y avait qu’a moi que ça arrivait, ce genre de choses, avec la chance inébranlable que je m’étais façonnée. Il saisit de son autre main une bouteille de bière brisée et l’hissait au dessus de ma tête. Mathias balança le chien a quelques mètres pour me prendre le bras et nous précipiter vers l’eau. J’hurlais sur le coup, les blocs rocheux défilant sous mes yeux. J’ouvrais les yeux. Nous ralentissions peu a peu, la chute s’adoucissant. Mathias examina ce qui se passait au dessus de nous. Les ivrognes nous regardaient avec des yeux écarquillés, et s’en allèrent silencieusement, souffle court. Nous plongeâmes sous l’eau claire. Je me délivrai de son bras et nageai jusqu’aux rochers. Une dizaine de mouettes s’enfuirent en riant (J’insiste sur riant). Je m’assis sur un rocher jonché d’algues tandis que Mathias me rejoignait. Je le dévisageais avec un regard réjoui et éclata de rire par nos postures, nos vêtements trempés nous collant a la peau et frigorifiés par l’eau Atlantique. Je passais ma chevelure noire au dessus de mon épaule pour l’essorer. Je pus entrevoir avec ravissement ses fossettes apparaître . Pressentir que je passais ce moment avec Mathias Loyce me retirait totalement l’idée que ma tête et la sienne aurait pu se fracasser contre les rochers. S’il n’avait pas été la…Après une minute de silence, nous entendîmes quelqu’un.
-Il faut qu’on s’en aille. On va nous voir… Je suis désolé, soufflât-il en reprenant son sérieux.
-Non. Mais, je te remercie, c’est toi qui…Enfin, bref, ne t’en veux pas pour ça.
Il parut un peu égaré, mais ne laissa pas paraître quelque ce soit d’autre.
-Allons-y , alors, opinais-je.
Nous rejoignîmes la côte a la nage, sous les regards insolites et curieux des étudiants. Alya se précipita vers moi, mine effarée.
-Qu’est-ce qui s’est passé ?demanda t’elle a bout de souffle. Ca va ?!
Je me tournai vers Mathias, légèrement gênée, et évita sa question en la rassurant gentiment.
Ethan se rapprocha. Il fixa le jeune homme avec des yeux qui ne signifiaient rien de bon, ses yeux noisettes soudainement sombrés dans une expression étrange.
-Des ivrognes. La chute n’a pas été haute, s’empressa de dire Mathias.
Ethan approuva, tranquillisé. Il l’emmena avec lui, nous délaissant. Alya me serra contre elle, avant de déposer sa courte étoffe de coton sur mes épaules.
-Viens, je vais te trouver une serviette plus adéquate. Tu es trempée jusqu’aux os!
Et nous repartîmes vers les dunes de la plage, laissant la nuit s’installer derrière nos pas.
Sujet: Re: Don't forget hope 
Dim 7 Jan - 16:21
