[RP] Descente aux enfers

Citation :

In the beginning,

Au commencement,

When God created

Quand Dieu créa

The Universe.

L'Univers...



The Earth was formless and desolated,

La Terre était vide et désolée,

The raging ocean that covered everything was

Les Ténèbres couvraient l'abîme,

Engulfed in total Darkness,and the Sprit

Un vent de Dieu

Of God was moving over the water.

Tournoyait sur les eaux.



Then God

Dieu dit

commanded,

"Let there be light"

Que la lumière soit

__And light appeared.

Et la lumière fut.



God was pleased with

Dieu vit que la lumière était bonne,

What he saw. Then he separated

Et Dieu sépara

The light from the darkness.

La lumière et les ténèbres.



And he named the light "Day"

Dieu appela la lumière "Jour"

And the darness "Night".

Et les ténèbres "Nuit".

Evening passed and morning came

Il y eut un soir et il y eut un matin :

__That was the First Day.

Le premier jour.



Et Dieu dit : qu'il y ait un firmament

Then God commanded,"Let there

Au milieu de l'eau,et qu'il fasse

Be a dome to divide the water and

Séparation entre l'eau et l'eau.

To keep in two separate places."



Et Dieu fit le firmament

__And it was done. So God made

Et sépara l'eau qui était sous

a dome and it separated the water

Le firmament de celle qui était

Under it from the water above it.

Au-dessus.




Dieu appela l'étendue 'Ciel'.

He named the dome 'Sky'. Evening

Ainsi,il y eut un soir,et il y eut un matin :

Passed and morning came.

Ce fut le second jour.

That was the second day.



Voici la litière

Solomon is coming,

De Salomon...

Carried on his throne;



Et autours d'elle soixante vaillants

Sixty soldiers from the bodyguard,

Hommes,des plus vaillants d'Israël.

The finest soldiers in Israël.



Tous sont armés de l'épée,

All of them are skilfull with

Sont exercés au combat.

The sword; they are battle-hardened

Chacun porte l'épée sur sa hanche

Veterans. Each of them is armed with

En vue des alarmes nocturnes.

A sword, on guard against a night attack.



Le roi Salomon s'est fait

King Solomon is carried on

Une litière en bois du Liban,

A throne made of the finest wood.



Il en a fait les colonnes d'argent,

Its posts are covered with silver;

Le dossier d'or,le siège de pourpre;

Over it is cloth embroidered with gold.

Au milieu est une broderie,oeuvre

Its cushion are covered with purple cloth,

D'amour des filles de Jérusalem.

Lovingly work by the girls of Jerusalem.



Je proclamerai le nom

I will praise the name

de l'Eternel.

Of the LORD,and his people

Rendez gloire à notre Dieu!

Will tell of his greatness.



The LORD is your mighty

Il est le rocher,ses oeuvres sont parfaites

defender,perfect and just in

Car toutes ses voies sont justes. C'est un Dieu

All his ways; your God is faithful

Fidèle et sans iniquité.Il est juste et droit.

And true.



But you are unfaithful,

S'ils se sont corrompus,à lui n'est

Unworthy to be his people,

Point la faute,la honte est à ses enfants,

A sinful and deceitful nation.

Race fausse et perverse.



Je te donne en héritage les

Ask,and I will give you all the nations; the

Nations,pour domaine la Terre entière.

Whole earth will be yours. You will break them with

Tu les détruira de ton sceptre de fer,tu les

An iron rod; you will shatter them in pieces like

Briseras comme un vase de potier.

A clay pot.



Now listen to this warning,you kings;

Maintenant,rois,comprenez,

Learn this lesson,you,rulers of the world:

Reprenez-vous,juges de la Terre.



Serve the LORD with fear; tremble

Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.

And bow down to him; or helse is anger

Qu'il s'irrite et vous êtes perdus:

Will be quickly aroused,and you will suddenly

Soudain sa colère éclatera.

Die. Happy are all who go to him for protection.

Heureux qui trouve en lui son refuge!

Citation :

Voilà,la clé avait été récitée.Pivotant dans un long crissement rauque tranchant le silence qui régnait dans le château lévitant dans la voûte céleste de Celes,la porte menant aux enfers venait de s'ouvrir.Ma récitation de la prière ayant ainsi permis l'ouverture de ce passage vers les limbes,je m'y engouffrais sans plus attendre,pressé par le temps. Alors que je pénétrais à l'intérieur du halo lumineux exhalé par le portail teinté de pourpre et de vermeil,encerclé par une chaleur consûmante,des étincelles rougeoyantes strièrent mon cors,me donnant la désagréable impression de prendre feu.Mes ailes se déployèrent indépendamment de ma volonté,libérant toute leur envergure,leurs longues plumes luisant de leur couleur noire de jais.J'avais la sensation de nager au coeur d'un océan incandescent,et de ne plus pouvoir regagner la surface.Petit à petit,je m'enfonçais dans les ténèbres les plus obscures,sombrant.Je ne reculais cependant pas,car il me fallait aller jusqu'au bout,coûte que coûte.

Ne pas céder,s'élever.

...

..

.

-

Ce qui nous permet

de considérer la beauté

d'une fleur parfaite est le fait

qu'on prend le temps de s'arrêter

pour bien la regarder,c'est le fait

de passer cet instant en un état

de parfaite tranquillité,sans

continuer notre marche vers le ciel.

Argh...

Je me réveille avec l'impression d'avoir passé une journée entière au sauna,et l'idée désagréable d'avoir une fois de plus frôlé la mort de très près.Enfin,quoi de plus logique lorsque l'on descend au Royaume des Damnés... Découvrant mon nouvel environnement,je devine que je suis bel et bien arrivé à destination; surface entièrement composée de roche escarpée à perte de vue,température que je peux estimer aux environs d'une soixantaine de degrés,odeur de souffre persistante,coulées de magma en veux-tu en voilà... Je me trouvais bel et bien dans l'antichambre de l'enfer,étrangement déserte alors qu'elle grouillait de monde lors de ma première venue. Sans plus tergiverser sur le sujet, songeant que j'en apprendrai bien la raison tôt ou tard,je me relève,titubant,tout en me massant les tempes afin d'amoindrir la migraine me tenaillant depuis mon réveil dans ce lieu si pittoresque,je me relève,titubant du fait d'un voyage quelque peu mouvementé.D'un pas encore quelque peu hésitant,je finissais de me redresser et je pris la direction du coeur des ténèbres,l'enfer véritable.

-

La raison pour laquelle

l'être humain garde

encore espoir est qu'il ne peut point

voir la mort...

J'avançais désormais avec assurance à l'intérieur du tunnel d'ombres menant aux enfers,le sentiment de malaise que j'avais éprouvé en arrivant s'étant rapidement dissipé une fois que je fus complètement réveillé. Après tout,j'étais déjà venu,même si ce n'était qu'une seule fois, qui,par ailleurs,s'était soldée par un changement d'enveloppe charnelle.Sortant finalement du "Couloir de la Mort" comme les résidents se plaisaient à le nommer,après de longues heures d'errance à l'intérieur,je m'étirais afin de ne pas paraître ensommeillé durant le restant de la journée et je m'avançais,insouciant,en dehors de la route obscure.J'arrivais donc finalement à quelques mètres du fameux Mur des Lamentations,qui se dressait fièrement devant moi,identique à celui que l'on dépeignait dans les récits épiques se déroulant aux enfers.Monstrueusement haut,il s'étirait sur une longueur totalement impossible à évaluer,aussi bien horizontalement que verticalement,se couvrant sur toute sa surface de gravures au style si fin que je ne peux le décrire avec des mots,tellement il semblait irréel de par sa beauté si particulière.Même les antiques merveilles qu'étaient la "grande muraille de Chine" et le "plafond de la chapelle Sixtine" feraient bien pâle figure en comparaison à une oeuvre si finement ciselée. Et,au centre de la paroi réputée indestructible,était érigée la "véritable" porte des enfers,partie intégrante de la paroi,parée de symboles tribaux sur toute sa hauteur,au centre desquels luisait une perle d'un noir intense,dont l'éclat maléfique semblait envoûter votre être tout entier.Totalement absorbé par ma contemplation,je faillis ne pas remarquer l'absence inhabituelle de son gardien,qui,lui,j'en étais persuadé,était bel et bien là...


Keroberos,gardien de la porte,montre-toi!

Citation :

Aussitôt que j'eus prononcé ces mots,une ombre blanche descendit du néant,comme tombée des cieux,et apparut en face de moi,affichant son inénarrable sourire goguenard,comme lors de notre première rencontre,qui,d'ailleurs,s'était suivie d'un duel qui fit trembler les limbes.Enfin,ceci est une autre histoire.L'intriguant personnage possédait de longs cheveux noirs d'encre cascadant sur ses épaules,et, dans ses yeux d'un blanc intense,l'on semblait pouvoir lire l'immaculé chemin de la Justice Véritable.Il portait un habit,blanc lui aussi,aux manches démesurées et au tissu léger afin de lui octroyer une meilleure réactivité ainsi qu'une facillité et une vitesse de mouvements accrue considérablement.Le plus énigmatique en lui était sans aucun doute possible son mystérieux sourire en coin qui vous donnait systématiquement l'impression,lorsque vous l'aperceviez,d'une sensation de moquerie et de défi de la part de cet individu si difficiler à cerner.

Est-il donc si facile de deviner ma présence...l? Me questionna-t-il,narquois,bien que,en y regardant à deux fois,l'on pouvait déceler une once d'énervement dans son ton posé,certainement dûe au fait que j'aie eventé son stratagème.

Tu le fais exprès? Le gardien de la porte est forcément près de la porte qu'il doit garder...

Un ange passa...
Abattu par le coup de massue que je venais de lui asséner bien malgré moi,sans plus perdre de temps en bavardages,il commanda l'ouverture de la porte d'un claquement de doigts sonore. Le sceau intégré au noyau-même de la perle noire incrustée au centre de la porte se mit à scintiller d'une vive lumière,nous baignant dans un éclat aveuglant,et la porte se scinda en deux en son milieu afin de nous libérer le passage.Nous nous glissâmes donc à l'intérieur,moi pressé,lui médusé.C'était la première fois que je m'introduisais plus avant sur le territoire infernal.Cependant,à peine avais-je posé le pied au-delà de la porte que je ressentis une étrange sensation.J'avais l'impression de m'alléger,de m'effacer peu à peu,perdant progressivement de ma densité,enveloppé dans une colonne de lumière bleutée.Je disparus,volatilisé soudainement,sans avoir eu le temps de comprendre réellement ce qui m'arrivait.J'avais la désagréable sensation qu'une fois de plus,mon âme se dissociait de mon corps.Qu'allais-je donc devenir? Je ne dois pas mourir ici... Je ne le peux.

-

La lueur des flammes
éclaire mes crocs qui
manquent néanmoins leur cible.

Je ne vis que dans l'espoir que
ma gorge ne soit point déchiquetée
avant que je ne voie cette étoile...

-

Suis-je mort?...Non. Je sens mes doigts bouger.Et puis,la puanteur du souffre me chatouille les narines et me donne l'envie d'éternu... Ah... Aah... AAAH...

ATCHAAA!

M'étant brusquement redressé sous l'effet de mon tonitruant éternuement,j'en profitais donc pour ouvrir les yeux. Aussitôt,une vive douleur me vrilla les temps.Super! J'avais réellement l'impression d'être abonné aux maux de tête intempestifs.Bon,où j'suis? Scrutant les alentours,je pûs constater que j'étais entouré d'un magnifique rien; niet,nada,néant. Niveau trou paumé,'faut avouer qu'on fait difficilement mieux qu'un océan de ténèbres à perte de vue.Même dans le désert,les hyènes,chacals,veautours et autres adorables charognards y résidant constituent déjà une compagnie à part entière.Sans parler des cactus.Mais là,que dalle.Je me relevais donc d'un bond,faisant de monmieux pour ne rien heurter dans cet infime espace horriblement restreint qu'est le néant intégral,avant de faire craquer successivement toutes mes articulations en guise d'étirements,tout en espérants que ces nombreux craquements n'irriteraient personne dans cette véritable foule que représente un océan de solitude.Désormais pleinement dégourdi et en possession de tous mes moyens,j'entrepris de trouver une sortie. Pas que je m'ennuie ou que je sois pressé,mais presque.

HEY! Y'A QUELQU'UN?

Silence.

QUI VA LA?

Re-silence.

BANDE DE COUILLES MOLLEUUUH!

...

Toujours aucune réponse,cela va de soi...
Soudain frappé par l'évidence après avoir passé quelques dizaines de minutes à balancer avec hargne d'innombrables noms d'oiseaux et autres menaces affligeantes en tous genres,haletant,il me vint l'idée d'"appuyer sur l'interrupteur".Façon de parler bien entendu,j'me vois mal chercher l'encoche dans le mur à tâton dans un pareil... Vide. Tant est-il que j'émis un claquement de de doigt qui eut pour effet immédiat de faire naître une flammèche au creux de ma main.J'eus,grâce à cela,bien rapidement un point de vue beaucoup plus "éclairé" sur la situation.Je trouvais dans une pièce à l'apparence caverneuse,que je devinais spacieuse bien que très mal éclairée (.),au centre de laquelle se dressait la silhouette majestueuse d'un imposant trône,vide.Le signe de royauté semblait avoir été taillé pour un véritable titan.Je m'en rapprochait donc inconsciemment,subjugué par la vision de ce siège si singulier.Il se couvrait,tout comme le Mur et la Porte,de fines gravures.Cependant,leur style différait totalement... De plus,non seulement les matériaux utilisés n'étaient aucunement identiques,mais la façon d'être-même de cet objet si particulier semblait fondamentalement différente.Frappé par la similitude de l'objet avec celui dépeint dans l'un des paragraphes de la prière menant aux enfers,je me surpris à réciter:

Voici la litière
de Salomon...

Et autours d'elle soixante vaillants
hommes,des plus vaillants d'Israël.
Tous sont armés de l'épée,
sont exercés au combat.

Le roi Salomon s'est fait
une litière en bois du Liban.

Il en a fait les colonnes d'argent,
le dossier d'or,le siège de pourpre;
au milieu est une broderie,oeuvre
d'amour des filles de Jérusalem...

Citation :

Comme si la prière avait à nouveau fait office d'élément déclencheur,je perçus une soudaine modification dans la pression de l'air,et je vis une ombre blanche tomber des cieux et s'écraser lourdement derrière moi.Imperturbable,j'attendis stoïquement que le nuage de poussière généré par l'atterrissage brutal de l'OVNI se soit dissipé pour faire volte-face.Je découvris alors un Keroberos hagard,les cheveux en bataille,les vêtements maculés de terre et de boue,bref en piteux état.Je remarquais également quelques plumes blanches éparpillées autours du gardien de la porte,visiblement issue de plumes d'anges au vu de leur longueur.Alors que je posais sur lui un regard incrédule,il s'épousseta afin de se rendre un temps soit peu présentable,et me détailla d'une voix où vibrait une colère à peine contenue,oubliant le ton nomble sur lequel il s'exprimait habituellement :

Donc...

Je me suis tapé les mondes des esprits célestes ( il fixa d'un regard furibard l'une des plumes l'entourant d'un regard qui en disait long ) des hommes,des ashuras*,des animaux et des esprits affamés pour demander au bodhisattva** de la voie correspondante si tu te trouves chez eux... Et toi tu te caches ici?...

Et de me décocher un magistral coup de pied en pleine face.A moitié assommé par cet assaut inattendu,je perdis de contrôle de la frêle boule de feu qui tenait au creux de ma paume,qui en profita pour puiser l'énergie suffisante pour s'amplifier et décupler sa taille jusqu'à égaler celle d'un tronc d'être humain adulte.Sonné par le coup de pied et par la paroi que j'avais heurté en reculant,projeté par ce même coup,et donc frappé de confusion,en voyant l'imposant brasier qui dissimulait mon avant-bras,mes reflexes primèrent alors,et j'eus donc la même réaction que quiconque ayant l'impression d'avoir pris feu,à savoir: secouer le bras afin d'éteindre le feu ou tout du moins s'en débarrasser.Ce fut la deuxième possibilité qui se produisit lorsque je me mis à agiter le bras frénétiquement et que la sphère incandescente partit droit dans le visage de Keroberos.

WAAH! AU FEU!

RAAH,A MOI JE BRÛLE! TU VAS M'LE PAYER,SINGE DEBILE!!

Quelques dizaines de minutes plus tard,nous nous retrouvîmes donc tout deux hors d'état après que nous nous soyions copieusement passés à tabac mutuellement... Quelle équipe de choc!...

Après ce petit somme improvisé,face contre terre, nous fîmes notre possible pour nous relever malgré le fait que nous nous soyions tout deux épuisés à nous entretuer.Jetant un dernier coup d'oeil au trône qui,heureusement,avait été épargné par la bataille,j'y distinguais alors d'étranges caractères qu'il m'était impossible de déchiffrer,gravés au-dessus de la broderie placée en son centre. J'interrogeais donc mon compagnon sur leur signification.

Ceci,c'est l'écriture d'ici,le language Seiren.

Et ils veulent dire quoi,ceux-là?... Et on est où,ici?

Il soupira et porta son regard sur les idéogrammes incrusté dans l'or du siège.Une fine goutte de sueur froide roula sur sa tempe,et il écarquilla les yeux avant d'ajouter d'une voix tremblante:

Ce trône... C'est le trône des enfers... Et le nom du souverain actuel y est gravé... Cronos!... Vite,fuyons avant d'avoir des ennuis et...

Trop tard. Un aura sombre apparut sur le siège,et une colossale silhouette se dessina,sortant de l'émanation spirituelle ombrageuse.Il était de grande taille,tout de noir vétu,le teint pâle,les yeux brillant d'un rouge intense.L'on pouvait le décrire comme gothique.Le titan Cronos venait d'apparaître sous nos yeux.Aussitôt,Kero' se laissa tomber avant de se reprendre et se rattrapa en posant le genou à terre avant de s'effondrer.Il m'incita alors à m'incliner moi aussi,mais je n'en fis rien,un fin sourire sur le visage.Je lançais donc un léger:

Hey! Ca roule?

Mon compagnon déglutit avec difficulté en entendant la légéreté de mon ton et mon respect laissant pour le moins à désirer envers un haut dignitaire des enfers.Il semblait s'apprêter à perdre la vie en un instant.Alors que chaque centimètre de son corps était victime de la tension,quelle ne fut pas sa surprise lorsque son seigneur et maître me répondit avec tout autant de désinvolture...

Je te salue,mon frère,toi que l'on nomme Dark Ezeckiel... Que fais-tu donc en ces lieux?

Mon apparente légereté tourna à un sérieux soudain dans lequel l'on pouvait entendre une pointe d'amusement.L'habituelle étincelle argentée scintilla au creux de ma paume avant de céder sa place à mon arme fétiche... L'épée de l'impalpable,Aeon Flux.Je fis mine d'en faire danser la lame d'argent avant de planter vigoureusement le sabre dans le sol.

La raison de ma venue est on ne peut plus simple,mon frère.

Je viens afin de savoir ce qu'il en est de la Succession.

Le trône est libre,et la place de maître là-haut est vacante.

Dois-je en conclure que le temps de mon règne est venu?

Je fis une moue désabusée,attendant avec désinvolture la réplique du seigneur du temps. Il régnait désormais dns les limbes,successeur de Lucifer,c'était un fait. Mais le trône terrestre,lui,était vide. La famille Cronosite l'avait jusque là occupé. Mais maintenant qu'ils n'étaient plus,il fallait décider du nouveau monarque.Qui donc? Voilà la question que j'avais posée sous une phrase la voilant à peine.Cronos se plongea dans ses pensées,avant de relever quelque peu la tête,me toisant de ses yeux rouges comme le rubis.

Tu es l'héritier désigné. Tu unis force,ruse et noblesse,même si nombre là-haut pensent le contraire,je connais ta nature véritable.Tu es donc celui appelé à régner.Va,et régente les cieux.

Va,ange véritable,la victoire t'appartient.

Avant que je n'aie pû ajouter quoi que ce soit,il s'était évaporé,et le trône était à nouveau déserté. L'énigmatique sourire qu'il arborait avec discrétion au moment de disparaître me laissait perplexe.Je l'ignorais encore à ce moment là,mais il songeait que pour une fois,c'était au tour de quelqu'un d'autre de subir et de porter le poids que doit porter celui qui s'assied sur le trône du pouvoir.Curieux de voir comment son fraternel allait se débrouiller,Cronos lui légua son ancien trône... Ceci est une autre histoire. Bien que déçu par la courte durée de cette entrevue,je fis signe à Keroberos de se relever,et lui demandais de me mener à la sortie.Il se redressa donc,pantelant,et l'on se mit en route.Nous escaladions les murs d'enceinte en sautant sur les lame de pierre dépassant de la roche,zigzaguant d'une paroi à l'autre,zébrant les airs.Alors que je me perdais dans mes pensées en me remémorant chaque détail de l'entrevue,un coup de poing failli m'arriver en plein visage. J'esquivais en me penchant en arrière,et mon dos émit un douloureux craquement dû à l'angle qu'il avait pris lors de mon esquive.Déséquilibré,je tentais alors de me maintenir sur le mince pic de roche sur lequel je me trouvais. Curieux de connaître mon agresseur,je relevais la tête... Et vis un fantôme. Ash Morphéus. Mon frère. Il m'adressa un signe de la main:

Heureux de me revoir petit? Qu'est-ce que tu faisais pendant tout ce temps?

J'étais abasourdi. Mon frère se tenait en face de moi,son âge étant retourné à celui qu'il avait lorsqu'il s'était exilé en dehors de la galaxie,il y a si longtemps maintenant.Je réalisais donc; Kero' m'avait dit précédemment que les âmes de guerriers tombés aux combats erraient dans les limbes,conservant leur mémoire et leur identité,car le tempérament de ceux se battant jusqu'à leur dernier souffle ne permet pas de les priver de ces deux choses.Il était bien évidemment aux enfers,mais cela ne semblait pas lui causer de tort outre mesure.J'étais heureux de voir l'un de mes compagnons que je pensais ne jamais plus revoir.Je repris mon équilibre,et lui fis face,sourire aux lèvres.

Content de te revoir,vieux frère.

Viens avec moi, il y a quelques personnes à qui je dois te "présenter"...

Son éternel sourire goguenard sur le visage,il m'agrippa par le poignet et nous fit gravir les étages à une vitesse vertigineuse,attrapant Keroberos au passage,qui avait pris pas mal d'avance durant nos retrouvailles.

Premier étage,tout le monde descend...

nous voilà arrivés a la prison des enfers!

Je scrutais les alentours.Des geôles,disposées de manière circulaire, étaient fermées par des barreaux visiblement chauffés à blanc... Toutes les cellules semblaient pleines à craquer,et les faibles hurlement des pauvres âmes enfermées ici-bas parvenaient jusqu'à nous.Je pivotais alors sur ma droite,l'une des cellules ayant attiré mon attention,je décidais de m'en approcher pour voir de quoi il retournait. Les barreaux s'ajoutaient ici à une épaisse porte blindée semblant comporter plusieurs épaisseurs,et des sûtras,bouts de papiers couverts d'incantations,couvrait la totalité de l'ouverture. Des signes que je devinais ici du language des enfers dont l'on m'avait parlé quelque peu avant étaient gravés sur la plaque de fer indiquant l'identité du prisonnier.Voyant que je tentais avec acharnement de déchiffrer les écritures,Keroberos lut à mon intention le nom du détenu:

Le prisonnier se trouvant dans cette cellule porte le nom de Rekhyt,et semble avoir été surnommé le "blackwarrior"... Vous le connaissez?...

Mon dernier RP en date... Comment vous trouvez? C'est pas encore fini mais moi je l'aime bien