Mahotzukaï

Dans un petit bruit de clopinement dans l’escalier, que cette journée commença… Comme chaque matin, quand le réveille sonne, mon petit frère Mutsumi vient me secouer pour que je me lève. Aujourd’hui j’allais entamer ma deuxième année dans mon lycée, quand à mon frère, il allait commencer sa première année. En descendant doucement les escaliers pour prendre mon petit déjeuné, mon attention se tourna vers le jardin. Rien de plus merveilleux que l’odeur et le bruit de la nature qui doucement s’éveille. Ce qui m’extirpa de ma rêvasserie, ce fut le cri de ma mère fâcher de ne pas me voir descendre. Dans les escaliers se trouvait la photo de mon défunt père. Je me souviens encore de ce jour, ou l’accident eu lieu. J’avais alors 7 ans. C’était un doux matin d’été, j’étais en retard pour mon cours de danse habituel. Mon père avait un peu trop accélérait et ne vu pas la voiture d’en face… Et là le choc fut inévitable. Deux semaines après je me suis réveillée à l’hôpital. Immédiatement après mon réveil, j’ai demandé où se trouvait mon père. Tout le monde a baisser le regard. Puis on ma dit qu’il était parti vers un monde meilleur, qu’il était tomber dans un sommeil profond, des plus profond soit-il… Mais moi j’avais compris, mon papa était mort, et je ne le reverrais plus. Un autre avertissement de ma mère me fit revenir dans la réalité et je descendit cette fois-ci prendre le petit-déjeuner. Il y avait déjà tout de préparé sur la table. Mutsumi qui avait l’air pressé englouti son repas à une vitesse inimaginable. Ma mère vint prés de moi et me déposa un bisou sur le front, avant que je n’aille chercher mes affaires pour ensuite se diriger à l’arrêt de bus. Pendant le trajet l’autre singe de Mutsumi courait dans tous les sens, à croire qu’il ne se fatiguait jamais. Au faite je ne me suis pas encore présentée ! Moi c’est Michiyo Endoh, et je vais vous raconter, l’histoire d’une simple fille ordinaire de quartier qui devint en l’espace de quelques années, la sauveuse du peuple.
Revenons au tout début. Une fois dans le bus, Mutsumi faisait moins le malin. Il avait l’air intimidé même. Tout en m’approchant de lui je lui souri.
-Alors frérot la pétoche ? Dis-je avec un petit ton d’humour
Il prit un air fier et triomphant avant d’ajouter en balbutinant.
-Mais heu… Non ! Non, pas-pas du tout !
Alors ce fut l’éclat de rire, un petit éclat de rire pour ne pas ce faire remarquer dès le premier jour.
-Tu sais, moi aussi je suis passée par-là… En disant c’est mots, je me rassis à ma place. Quand la cloche sonna, je fit alors un dernier petit signe pour lui donner courage. Je sure qu’il se fera de nouveau amis. Moi je n’avais qu’une seule et véritable amie, elle s’appelait Kaede Orosa. Après cette journée du moins fatigante, Mutsumi, lui était en pleine forme… Mais passons, ce qui nous intéresse vraiment c’est le milieu de l’année. En effet quelque chose de très bizarre m’arriva. Je découvris alors que j’avais un don. C’était un soir, je rentrais de mon cours de danse et il faisait déjà nuit noire. Toujours avec mon uniforme de lycéenne je marchais confiante dans les rues. Il n’y avait pas un bruit, pas un brin d’air. Le vide total… Un sentiment d’inquiétude m’envahit. Il allait se passer quelque chose à coup sur. Mais je n’en savais rien à ce stade là. Quelques bruits seulement se faisaient entendre. Je me retournais sans cesse, mais il n’y avait rien d’autre que les chats errants et le bruit des sacs poubelles secoués par le vent. Quelqu’un me suivait, mais je ne le savais pas encore jusqu'à ce que l’un d’eux me saute au-dessus, me mettant un couteau sous la gorge… Quelques gouttes de sueurs perlèrent sur mon front. J’étais seule, personne pour me venir en aide. Je sentit soudain une étrange puissance monter en moi…
-Rastelmur !
Cette phrase sortie de ma bouche comme si je connaissais ce mot depuis toujours... Une étrange lumière se forma alors, repoussant tous mes assaillants. Je n’eu même pas le temps de voir les dégâts que j’avais causer, je m’enfuie en courant de toutes mes forces. Quand je suis rentré dans la maison, j’enlevis mon manteau et repris mon souffle.
-Mais que t’arrive-t-il ma chérie ? Questionna ma mère.
Je ne lui répondit même pas et fila directement dans ma chambre. Je ne voulais surtout rien lui dire de ce qui c’était passé… Même la personne la plus concernée dans l’histoire, c’est à dire moi-même, n’avais rien compris à la situation. Ces mots étaient sortis si simplement, si naturellement que ça me faisait un peu peur… Au bout du couloir, je pris d’une main tremblante la poignée et ouvris la porte. Mon frère était déjà en train de lire allongé sur son lit. Je m’assise alors sur mon lit, regardant fixement la paume de mes mains, en me demandant comment cela avait-il pu arriver. Mutsumi leva le nez de son bouquin en me lançant des regards interrogateurs. Il s’approcha de moi.
-Quelque chose ne va pas ? Demanda-t-il d’une petite voie.
Comment allait-il réagir si je lui disais ? Allait-il me fuir, ou bien tout simplement m’accepter telle que je suis ? Pourquoi moi et pas une autre ? Je n’arrivais pas a mettre un terme à toutes ses questions. Puis mes yeux se fermèrent lentement et comme la première fois, les mots sortirent tout seuls.
-Praecha !